Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 14:00

Banques de Photographie - photovoltaïque, solaire, panneaux. fotosearch - recherchez des photos, des images et des cliparts

Le monde actuel présente à bien des égards une situation paradoxale. La population mondiale est de 6,8 milliards d'individus On compte plus d'un milliard de personnes sous-alimentées dans le monde. Près de 1, 4 milliard de personnes n'ont pas accès à un point d'eau potable. Il faut savoir de plus que 80% de l'énergie dans le monde est consommée par 20% d'habitants de la planète, principalement les pays industrialisés et les 80% de la planète consomment 20% de l'énergie généralement traditionnelle (bois) ou renouvelable comme l'hydraulique. Il y a donc un rapport de 1 à 16 ; en clair par exemple, un Américain consomme 8 tonnes de pétrole par an contre 1,8 tonne en moyenne mondiale et à peine 0,5 tonne pour la plupart des pays africains. L'Algérie consomme 1 tonne mais elle peut en consommer moins du fait d'un gaspillage important évalué à au moins 20%. Le temps du pétrole abondant et bon marché sera très bientôt derrière nous. C'est le cri d'alarme du docteur Fatih Birol, chef économiste à l'Agence internationale de l'énergie, organisme basé à Paris. Dans un entretien accordé au journaliste Steve Connor du quotidien britannique The Independent, Fatih Birol donne une évaluation très pessimiste des réserves de pétrole à l'échelle de la planète. Selon lui, la production mondiale devrait atteindre son niveau maximum dans une dizaine d'années, c'est-à-dire au moins dix ans plus tôt que prévu par la plupart des estimations des pays de l'OCDE. Il ajoute que cet « oil crunch » devrait se traduire par une augmentation durable du prix du baril car la demande continue à augmenter et devrait même dépasser l'offre disponible dès l'année 2010. Après l'envolée des prix de juillet 2008 (147 dollars mais à peine les 30 dollars atteints en 1982 en dollars constants), il y eut une chute brutale des prix malgré les retraits de l'OPEP : on se souvient que le pétrole a atteint 35 dollars en décembre 2008. La situation de 2009 se présente différemment, le prix du pétrole se stabilise autour de 70 dollars. Pourtant, le pétrole se fait de plus en plus rare. Selon une étude de l'AIE, à partir de l'année prochaine, la production mondiale de pétrole va décroître à un rythme de plus en plus élevé, que ce pétrole soit « conventionnel » et facile à extraire ou qu'il s'agisse de pétrole dont les conditions d'extraction sont difficiles, très coûteuses, techniquement risquées et aléatoires, très coûteuses aussi pour l'environnement. Les variations de prix du pétrole au cours des prochaines années, en hausse ou en baisse, ne seront qu'un épiphénomène. L'évolution sur une longue période sera une augmentation constante des prix à mesure de la rareté croissante du pétrole. Divers facteurs économiques (récession), climatiques (hivers doux) ou autres peuvent soit retarder le moment de ce déclin, soit conduire à une fluctuation en forme de « tôle ondulée » du maximum de la production. Le monde est beaucoup plus proche de manquer de pétrole que les estimations officielles ne l'admettent, selon un informateur de l'Agence internationale de l'énergie qui affirme qu'elle a délibérément minimisé une pénurie imminente de peur de déclencher des achats paniques. La dernière édition du World Energy Outlook prévoyait une production de 105 millions de barils/jours, alors que des voix à l'intérieur de l'agence s'interrogent et redoutent que la fourchette 90-95 mb/j ne soit intenable. Désormais, la théorie du « pic pétrolier » trouve des partisans au coeur même du secteur de l'énergie. « L'AIE prévoyait en 2005 que la production de pétrole pourrait s'élever à 120 millions de barils par jour en 2030, mais elle a été contrainte de réduire progressivement ce chiffre à 116 mb/j puis 105 l'an dernier », « Nombre de personnes à l'intérieur de l'organisation estiment que le maintien de la production, même entre 90 mb/j et 95 mb/j sera impossible, mais il est à craindre que la panique puisse se propager sur les marchés financiers si les chiffres avaient été inférieurs ». Très avantageuses , les énergies renouvelables permettent d'élargir l'accès à l'énergie, de diversifier les approvisionnements et de réduire notamment la pollution de l'air. Alors pourquoi sont-elles toujours en dernière place sur le marché mondial les pays en développement malgré une progression rapide de l'énergie avec 70 milliards de dollars investis dans le monde en 2006 ? la plupart des projets d'énergies renouvelables ne sont toujours pas compétitifs à court et à moyen terme, comparés aux combustibles fossiles. Les banques mettent en balance l'investissement initial en capital, très élevé et la réduction ou la disparition des coûts du combustible. Elles ne sont pas toujours prêtes à financer les options à haut risque, ou alors à des conditions pénalisantes. Il est difficile de réunir les capitaux nécessaires afin de permettre aux énergies renouvelables de réaliser leur potentiel, notamment dans les éconmies en développement ou en transition où la plupart des projets doivent avoir recours à des fonds publics. Les investisseurs sont soumis à des risques géopolitiques, économiques et règlementaires. L’habitat, et le secteur du bâtiment en général, est fortement consommateur d’énergie.La consommation d’énergie dans les habitations représente 43 % de la consommation totale d’énergie en France et 25 % des émissions de gaz à effet de serre. L’énergie est destinée : au chauffage à l’éclairage à la climatisation à l’utilisation de l’eau chaude pour la toilette et la cuisine à l’utilisation des appareils électriques (réfrigérateur, télévision, four, ordinateur etc.) Pour réduire la consommation d’énergie dans l’habitat et les gaz à effet de serre qui en résultent, il s’agit de réduire les besoins et la consommation, en adoptant dans le bâtiment des techniques performantes en termes d’efficacité énergétique : isolation ventilation inertie thermique (capacité à stocker de la chaleur dans les murs, le plancher...) éclairage naturels équipements économes Il s'agit également pour tous les citoyens d'adopter durablement des comportements et des automatismes économes en énergie :éteindre les lumières utiliser des ampoules basse consommation ne pas laisser les appareils électriques en veille baisser le chauffage limiter la climatisation acheter des appareils électriques peu gourmands en énergie adopter toutes les attitudes qui permettront de réduire la facture énergétique Les comportements éco-citoyens favoriseront la baisse de la consommation d'énergie dans l'habitat, tout en respectant, voire en améliorant les conditions de confort et de santé.Le développement des énergies renouvelables s'avère indispensable pour tendre vers la performance énergétique : géothermie, énergie bois, solaire thermique, solaire photovoltaïque, éolien, biomasse… Dans une perspective de développement durable, le secteur du bâtiment doit s’orienter vers la Haute Performance Énergétique et la Haute Qualité Environnementale, qui, couplée avec les efforts de chaque citoyen, permettront de réduire la consommation d'énergie dans l'habitat. Pour les pays en développement, obligés de consacrer une partie importante de leurs recettes d'exportation aux importations de pétrole, il est tentant de passer aux énergies renouvelables locales. Les combustibles fossiles étant souvent fortemnt subventionnés, une telle évolution allège immédiatement les charges de l'Etat. Pur étonnant que cela paraisse, le bilan économique des énergies renouvelables est souvent meilleur dans les pays en développement que sur les marchés de l'OCDE. L'électrictié produite par des systèmes solaires photovoltaïques, chauffage solaire, absorbeurs de biogaz : autant de technologies à petite échelle commercialisées avec succès dans nombre de pays en développement, utilisés par de millions de foyers. A une échelle plus large, l'énergie éolienne et la géothermie, les petites centrales hydroélectriques et de biomasse commencent à remplacer les combustibls fossiles. A l'échelle mondiale, pourtant, la part de ces technologies reste limitée. Ce qui peut et doit être fait afin de généraliser le recours à des solutions novatriceds et non polluantes en matière énergétique n'en est qu'à ses débuts. Malgré l'importance des besions de financement et du potentiel dans les pays en développement, les promoteurs de projets d'énergies renouvelables se plaignent souvent de manque d'intérêt des banques que ce soit pour financer leurs activités ou pour prêter à leurs clients. A les entendre, les banques ne connaissent pas leur technlogie, ne comprennent pas leurs activités ou les besions de leurs clients et il n'existe pas d'incitations les encourageant à mettre en place les services qu'elles pourraient offrir. Les institutions financières se voient en outils plutôt qu'en initiatrices du changement. Avant de se détourner des technologies émettrices de carbone au profit des sources plus propres, elles doivent s'assurer qu'il existe une demande suffisante pour réaliser des économies d'échelle. Pour un financement d'énergies renouvelables à petite échelle, une banque doit pouvoir compter préalablement sur un portefeuille de 10 000 prêts à des foyers. Pour des projets à plus grande échelle, 5 à 10 usines peuvent être nécessaires. Les banques de nombreux pays en développement disposent de suffisamment de capitaux et sont en général désireuses de mettre au point de nouveaux produits de prêt. Cependant, pour lés énergies renouvelables elles hésitent en raison de la nouveauté des technologis, de l'incertitude quant à la gestion des risques et de la qualité inégale des produits ou des services proposés. Les organismes de développemente et les institutions financières internationales peuvent apporter leur aide, mais ils doivent changer d'approche en matière de lignes de credit et compter davantage sur l'engagement du secteur privé. Ces institutions peuvent aider les banques à mettre au point leurs premiers portefeuilles de prêts et à acquerir de l'expérience en faisant travailler leurs propres capitaux dans le secteur des energies propres. Il n'existe pas de recette générale pour attirer les banques, mais un certain nombre d'activités peuvent y contribuer : sensibilisation, formation des responsables des prêts, appui technique pourl'établissement d'instruments dédiés et mécanismes de soutien financier tels que les réductions des taux d'intérêt ou le partage des risques. la réduction des taux d'intérêt, les garanties, l'appui pour les cautionnements, des prêts à plus long terme, representent d'autres moyens possibles permettant d'élargir le marché du credit, selon la situation. Une intervention financière adaptée devrait encourager la croissance du marché et la mise au point de produits et de services, sans pour autant fausser le marché. Une stratégie de sortie doit également être définie à l'avance. .

Partager cet article
Repost0
15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 13:19

Monnaies d'Amérique Monnaies d'AmériqueLes Etats-Unis sous l'ère Obama ont décidé de diversifier leur source d'énergie en allant vers les énergies vertes. Gros producteur et gros consommateur avec 2, 4 milliards de tep, les réserves pétrolières étant sur le déclin, l'apport extérieur est de plus en plus important et de plus en plus difficile d'où une politique « musclée depuis que leur seuil de dépendance a dépassé les 50 % On dit souvent pour chercher les bases américaines à l''étranger regardez les puits de pétrole à proximité… Cet engagement à marche forcée , C'est un prix Nobel qui est Secrétaire d'Etat à l'énergie permettra aux Etats Unis en investissant près de 110 milliards de $ dans les énergies propres de rattraper son retard. Il en est de même de la Chine qui compte investir près de 400 milliards de dollars dans les énergies renouvelables. En France, qui avait basé son inépendance énergétique sur le nucléaire (55 réacteurs , 70 000MW ; 80 % de l'énergie énectrique est d'origine nucléaire) la mise en place du « Grenelle de l'Environnementent 2007-2008 » véritables Etats généraux de l'énergie, a permis à la France de tracer une stratégie énergétique en dehors du nucléaire avec un engagement massif pour les énergies renouvelables. A Tokyo, le nouveau Premier ministre a engagé le Japon à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 25% d'ici à 2020 par rapport aux émissions de 1990. C'est dire si, en définitive, l'énergie et le climat sont deux préoccupations majeures qui vont structurer durablement l'avenir. Lors d'un Forum sur le changement climatique à Tokyo, le nouveau premier ministre a engagé le Japon à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 25% d'ici à 2020 par rapport aux émissions de 1990. Enfin Mitsubishi Electric et Ihi, participeront durant quatre ans à un ambitieux programme de recherche ayant pour objectif de créer une centrale électrique dans l'espace. Le Japon projette de mettre en orbite un satellite de test, couvert de panneaux solaires, qui générerait un gigawatt d'électricité, soit de quoi alimenter près de 300 000 foyers. Le budget de l'opération s'élève à 21 milliards de dollars. Beaucoup de pays développés et même des pays émergents prennent en compte toutes les contraintes du futur : inéluctabilité des changements climatiques, pénurie d'énergie due à des épuisements de la plupart des grands gisements, pénurie d'eau, voire même d'uranium, ont adopté des stratégies qui reposent globalement sur trois facteurs : optimiser la croissance en allant vers la sobriété énergétique, diminuer l'intensité énergétique, consommer moins en consommant mieux, aller vers les énergies non carbonées en développant, à marche forcée, les énergies renouvelables. Des études ont montré que les gisements d'économie d'énergie dépassaient les 20% voire les 30%. Une étude de McKinsey, un cabinet d'audit américain, a donné un chiffre astronomique : l'efficacité énergétique (le fait de traquer les pertes d'énergies, très nombreuses) pourrait faire économiser aux Etats-Unis plus de mille milliards de dollars d'ici à 2020. Ainsi, à titre d'exemple, l'Union européenne a pu fédérer les politiques énergétiques de ses 27 Etats autour du triptyque suivant : à l'horizon 2020, elle se fixe comme objectif 20% d'économie d'énergie, une diminution de l'intensité énergétique de 20% et enfin 20% de son énergie sera d'origine renouvelable. La Commission européenne a déclaré la guerre aux appareils électroménagers et industriels trop gourmands en électricité. Les mesures concernent entre-autres les téléviseurs, les réfrigérateurs et congélateurs. Le but est d'économiser 190 terrawatts d'ici 2020, La commercialisation des appareils moins efficaces sera progressivement arrêtée, entre 2010 et 2014. La moitié de l'électricité photovoltaïque mondiale est produite actuellement dans l'UE. Devant l'activisme des ONG, les règlements environnementaux de plus en plus stricts, le renforcement des lois sur la responsabilité et l'évolution des préférences des consommateurs, le secteur privé est forcé de s'intéresser de plus près à la biodiversité et aux écosystèmes, les financiers aussi, car la biodiversité intéresse de plus en plus toute une gamme d'entreprises et pourrait devenir le prochain grand défi après les changements climatiques. Certains secteurs sont plus exposés que d'autres aux risque qui pèsent sur la biodiversité. Il s'agit notamment des entreprises qui ont un impact direct sur les écosystèmes comme les entreprises pétrolières et gazières, celles du secteur des mines et de la construction, mais aussi celles qui ont de graves impacts indirects par l'intermédiaire de leurs chaînes d'approvisionnement, par exemple le secteur alimentaire de détail. Les entreprises du tourisme, de la pêche, de l 'exploitation forestière et de l'agriculture dont la rentabilité dépend directement des services écosytémiques sont également exposées. Quels ont les risques ? la baisse de qualité ou de quantité des services écosystémiques dont elles dépendes par exemple les stocks de poissons ou la beauté des paysages, des dommages à la réputation, la responsabilité juridique ou le contrôle règlementaire accru et des délais dans l'attribution des permis. Les institutions financières y compris les banques, notamment commerciales, les gestionnaires de biens, les investisseurs institutionnels et les compagnes d'assurance qui finances ce genre d'entreprises sont également vulnérables aux risques relatifs à la diversité biologique. Les institutions financières qui ne sont pas en mesure d'identifier les entreprises le plus à risque sont les plus exposées à des taux plus élevés de défaut de remboursement des prêts, à des plus faibles revenus d'investissement ou à une augmentation des indemnités d'assurance. Bien qu'il soit difficile de coupler systématiquement les risques des entreprises relatifs à la biodiversité à des mesures financières tangibles telles que la capitalisation du marché au les risques du crédit, différentes études de cas démontrent l'importance croissante de la conservation de la biodiversité pour le secteur financier. En Avril 2007, les Etats membrres de l'Union européenne ont adopté une législation qui rend les opérateurs responsables des dommages causés aux ressources d'eau, aux sols, à la faune, à la flore et aux milieux naturels et fait payer le pollueur lorsque les dommages ne peuvent être évités. Il est peut-être difficle de déterminer comment assurer la biodiversité mais les compagnis d'assurance doivent réfléchir à la question si elles veulent garder le contrôle deleurs entreprises. les compagnies pétrolières et gazières réalisent des activités d'exploration et de production ofshore de plus en plus complexes de sorte que les risques augmentent et pour les entreprises et pour la biodiversité. Dans lebut de gérer ces risques, la banque d'investissemenet Goldman Sachs a mis à l'essai un nouvel outil : Biodiversity Benckmark conçu à l'origine par Fauna & Flora international et Insight Investment pour guider ses décisions en matière d'investissements dans les industries extractives. Toutefois, la biodiversité ne présente pas seulement des risques, il existe de nombreuses occasions d'affaires émergentes liées à la biodiversité que peuvent saisir les instutions financières, notamment les marchés en expansion pour les biens dont la production durable est certifée poissons, bois et produits alimentaires biologiques. Des estimations récentes suggèrent qu'il existe un marché potentiel pour le poisson, le bois, les produits alimentaires et médicinaux certifiés qui devrait atteindre USD 75 milliards par an, d'ici à 2010. Des marchés émergent également pour de nouveaux service écosystémiques tels que les compensations pour la biodiversité, la qualité de l'eau e le biocarbone. Les perspectives de croissance des marchés pour les services écosystémiques sont moins claires mais certains suggèrent que ces nouveaux marchés pourraient valoir USD 10 milliards, par an d'ici à 2010. Autre possibilité, fournir des services de diligence raisonnable ou consultatifs à des clients qui ont besion d'aide pour gérer des projets ayant des effets sur la biodiversité et pour des couvertures d'assurance de la biodiversité. Le décision d'inscrire la biodiversité dans les procédures de gestion des risques des services financiers et des investissements dans les entreprises de la biodiversité dépendra de preuves claires de l'importance économique des risques et possibilité relatifs à la biodiversité obtenues en les associant à des mesures financières standard. Au début de 2007, les ministres de l'environnement des pays du G8 et cinq pays nouvellement industrialisés ont lancé l'initiative de Potsdam-diversité biologique 2010 et les gouvernements se sont engagés à prendre contact avec le secteur financier pour intégrer réellement la biodiversité dans le processus décisionnel. Autre élément de l'Initiative de Potsdam, le lancement d'une étude mondiale sur l'importance économique de la perte de la biodiversité inspirée en partie par l'étude Stern de 2006 sur ls changements climatiques. Le cycle de négociations préparatoires au sommet de Copenhague, qui s'est tenu à Barcelone, s'était soldé par un échec. Les pays africains ont quitté durant deux jours les discussions pour marquer leur mécontentement croissant devant l'insuffisance des mesures de réduction des émissions de gaz à effet de serre des pays développés, au premier rang desquels les USA. Alors que les pays du Sud veulent obtenir la réduction préconisée par les scientifiques, qui est de 40% des émissions pour l'ensemble des pays développés, ceux-ci ne se sont pas engagés au-delà de 10% pour l'instant. Les pays africains ont montré qu'ils étaient prêts à provoquer une crise majeure à l'ONU si les USA et les autres pays riches ne s'engageaient très rapidement à des réductions plus importantes de leurs émissions de gaz à effet de serre. Les pressions exercées sur les ressources naturelles et l'environnement ne proviennent pas du nombre d'habitants mais de leurs habitudes de consommation. » Les discussions préparatoires au sommet de Copenhague sont pour le moment dans l'impasse. Le protocole de Kyoto prévoyait une réduction des émissions américaines de 7% par rapport au niveau de 1990, mais n'imposait aucune restriction aux pays en développement. La Chine, aujourd'hui premier émetteur de GES au monde, [rapporté à l'habitant, le Chinois contribue à la pollution pour 2 tonnes de CO2 par an contre 20 tonnes pour l'Américain et 10 tonnes pour l'Européen ] réclame que les USA respectent leur signature avant de s'engager elle-même, et demande que les émissions soient comptabilisées per capita. Du point de vue des changements climatiques, les pays développés polluent là aussi pour plus de 70%. La pollution se partage globalement en trois secteurs : l'automobile (35%) le résidentiel (30%) et l'industrie-agriculture (35%). Ainsi, à titre d'exemple, 35 millions de voitures sont construites chaque année et qui s'ajoutent au stock des 700 millions de voitures dont 250 millions de voitures pour les seuls Etats-Unis (deux voitures pour trois personnes) et à peine 30 millions de voitures pour la Chine (une voiture pour 60 personnes). D'après les rapports du GIEC (organisme spécialisé dans le climat), si on ne fait rien d'ici 2050 l'augmentation de température dépassera les 2°C La planète est surexploitée et chaque année ce qu'elle met à notre disposition est épuisé bien avant la fin de l'année.Cependant, le croyons-nous, on ne peut qu'accélérer le déclin du pétrole avec un prix aussi dérisoire qui incite au gaspillage. Il n'est pas normal qu'un liquide que la nature a mis des dizaines de millions d'années à fabriquer, qui n'est pas renouvelable, qui commencera à manquer dans 10 ou 20 ans, et qui détraque le climat, vaille moins cher que le travail humain en Occident ! Depuis 1981, le volume de pétrole extrait chaque année est supérieur à celui des nouvelles découvertes. Actuellement, le volume produit est 3 à 4 fois supérieur au volume découvert. Avec un prix du pétrole par exemple de 70 dollars le baril et un prix du gaz à 7 dollars le British Thermal Unit, l'écart entre les deux est de 12,4 dollars par tonne équivalent pétrole (Tep). Le gaz est moins cher que le pétrole à même équivalent énergétique. L'investissement, colossal, évalué par l'agence pour opérer la révolution énergétique est de 10 500 milliards de dollars d'ici à 2030. Ce qui ne représentera que 0,5% à 1,1% de la richesse annuelle mondiale. Elle sera « en partie compensée » par la forte réduction de la facture énergétique. Pour rappel il y a quatre ans Nicholas Stern évaluait l'investissement à 5700 milliards de dollars. La sécurité d'approvisionnement en serait aussi renforcée. Mais, prévient Nobuo Tanaka, chaque année d'inaction coûtera 500 milliards supplémentaires. Deux scénarios s'offrent aux Etats : poursuivre la tendance actuelle ou investir massivement dans les économies d'énergie et les technologies peu émettrices de gaz carbonique. La politique la plus efficace, rappelle l'AIE, reste l'amélioration de l'efficacité énergétique. L'agence plaide pour un développement de l'éolien, du solaire, des agro-carburants, du nucléaire et du captage-stockage du CO2. Et la fixation d'un prix de la tonne de carbone (50 dollars en 2020 dans les pays de l'Ocde). "Entreprendre consiste à changer un ordre existant" Joseph Schumpeter Le moteur de la civilisation est, dit-on, l'énergie. Quel monde de l'énergie aurons-nous en 2030 ? Quels types d'énergie allons-nous consommer ? Quel sera leur coût et quels impacts auront-ils sur le climat ? Nous allons décrire le monde de l'énergie en 2030 tant du point de vue des énergies fossiles (pétrole, gaz naturel, charbon) que de celui du développement des énergies renouvelables dans un contexte unique pour l'humanité : la diminution inexorable des énergies fossiles, notamment le pétrole moteur de la mécanisation, et de l'imminence des changements climatiques dus, pour une large part, à une pollution anthropique qui fait que nous rejetons dans l'atmosphère plus de 27 milliards de tonnes de CO2 et dans l'acidification des océans, l'addiction à l'automobile et en règle générale les transports sont responsables de près d'un tiers de la consommation d'énergie. Les enjeux combinés de la sécurité énergétique, le changement climatique et la gestion de la biodiversité sont complexes et nécessitent des solutions élaborées ayant fait l'objet de refléxions approfondies. Nous avons les moyens mais avon-nous la volonté ? Qui va lancer le dialogue courageux et articulé qu'il nous faut pour repenser les enjeux de la sécurité de l'énergies, de l'eau et des aliments auxquels est confrontée la civilisation aujourd'hui ?

Partager cet article
Repost0
15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 12:23

Voir toutes les images du disqueMonnaies d'AsieBeaucoup de pays hésitent encore entre l'option d'un développement et d'une croissance quitte à sacrifier pour le moment l'écologie, ou un développement durable plus respectueux de l'environnement. Et pourtant, l'avis de tous les experts climatiques est unanime pour ce qui est des conséquences actuelles du réchauffement climatique et surtout des dangers qui guettent notre planète. Les réserves techniques sont incertaines (complexité géologique) et confidentielles (compétition) l'augmentation des prix du pétrole n'apporte pas une augmentation des réserves conventionnelles ou des découvertes. La production mondiale de gaz culminera après le pétrole, Les combustibles fossiles culmineront vers 2030. Le coût de l'énergie ne représente que 5% du PIB alors que sa contribution y est de 50% ; il serait normal de payer l'énergie à son juste coût (prix des énergies renouvelables sans subvention), soit un prix plus élevé. Nous allons inexorablement vers la fin des énergies fossiles et notamment du pétrole. Soit on organise cette mutation, soit on la subit. Les choses vont changer de gré ou de force. Et si c'est de force, par la raréfaction, les prix vont augmenter très brutalement... Les conséquences des changements climatiques si on laisse les phénomènes s'emballer seront cruellement tragiques comme l'a souligné en vain le Secrétaire Génaral des Nations Unies à l'actuelle session des Nations Unies. Il faut que le consommateur dans les pays industrialisés accepte de changer de comportement et d'économiser l'énergie pour que les besoins futurs en énergie soient satisfaits sans crise majeure. Il ne le fera que par nécessité. Seul un prix élevé de l'énergie (aligné sur son vrai coût) peut amener les changements nécessaires pour inciter le consommateur à économiser et ne plus chercher à toujours consommer plus, se posant la question de ce qu'il va laisser à ses petits enfants ?. - Ces négociations sont les premières à poser une question fondamentale pour notre avenir commun. Dans un monde fini dont les richesses ont été - et sont encore - partagées de façon extrêmement inégales, peut-on accepter que les situations acquises se perpétuent ? Ls pays industrialisés qui ont consommé jusqu'à aujourd'hui la plus grande partie des ressources naturelles, peut-il réclamer des droits identiques à ceux de pays qui n'ont pratiquement pas contribué au passif environnemental ? Si ces questions sont abordées sous l'angle de la compétition visant à maximiser l'accès aux ressources et le droit aux externalités, l'échec semble assuré. Nous avons, de toute évidence, un besoin urgent d'un nouveau modèle de développement, coopératif et environnementalement neutre. qui pourrait nier que l'infrastructure, les installations, les services et les équipements nécessairs au fonctionnment de la société, est une clé du développement économique et de la réduction de la pauvreté ? Il n'est donc guère surprenant que les investissements pourle développement, les dépenses nationales et l'aide extérieure aient toujours privilégié l'infrastructure. Or les définititons classiques du terme infrastructure et la masse des investissements quui lui sont consacrés ont toujours ignoré un des éléments les plus importants et les plus productifs : les écosystèmes naturels. les zones humides jouent un rôle important dans l'épuration et le traitement des eaux usées ; les récifs coralliens et les mangroves sont des barrières d'importance critique contre les inondations, les tempêtes et les mascarets tandis que les forêts protègent la qualité de l'eau et de l'approvisionnment en eau. L'évaluation des écosytèmes en début de millénaire est un cadre utile à la compréhension de l'importance économique des liens entre les biens et services écosystémiques et le bien-être humain. Comme d'autres éléments de l'infrastructure, les écosystèmes fournissent des services fondamentaux pour la vie qui sous-tendent le développement économique et le fonctionnement de la société. Beaucoup de temps et d'argent ont été investis dans le capital artificiel, routes, ponts, ports et stations d'épuration des eaux, mais les investissements dans les infrastructures naturelles restent extrêmement faibles. Malgré les liens directs qui unissent la santé des écosystèmes et le bien-être de l'homme, la sous-évaluation des écosystèmes dans les plans de développement reste un problème. Lors de la planification des projets, les prévisions budgétaires calculent rarement les avantages économiques fournis par les services écosystémiques et ne reconnaissent pas non plus qu'investir dans leur conservation présente des avantages tangibles. Et lorsque l'on compare les options d'occupation des sols, on ne tient pas compte des coûts économiques et des opportunités perdues par suite de la dégradation des écosystèmes. Les modèles économiques sont, traditionnellement, mal équipés pour tenir compte des valeurs des écosytèmes mais de récents progrès montrent qu'il est désormais possible de les calculer et de les exprimer en termes monétaires. Souvent, les calculs qui servent à prendre des décisions sont incomplets et , partant, trompeurs parce qu'ils sous-estiment, voire ignorent ces valeurs. Prenons l'exemple de la biodiversité marine et côtière : un approche beaucpu plus complète de l'évaluation met en évidence la valeur immense et traditionnellement négligée des services écosystémiques. Pourtant les indicateurs économiques nationaux et les statistiques de développement reflètent rarement ces valeurs générales. les beins et services écosystèmiques fournissent aussi souvent l'infrastructure de base pour la production et la consommation des ménages, un ensemble de valeurs d'importance critique sachant que les efforts de renforcement des moyens d'existence et d'allégement de la pauvreté sont aujourd'hui l'objectif principal sur l'agenda du développement. Les services écosystèmiques ont une valeur immense pour la productivité économique, la sauvegarde des établissements et la réduction de la vulnérabilité. De toute évidence, le problème n'est pas que la biodiversité et les écosystèmes n'aient pas de valeur mais bien plutôt que cette valeur soit rarement prise en compte dans le décisions concernant l'utilisation des sols et des ressources et les investissements. Ne pas investir dans les écosystèmes en négligeant de considérer ces derniers comme des biens n'est pas seulement un manque de vision économique, cela risque en fin de compte, de saper le développement rentable, équitable et durable pour tout le monde. Si l'on reconnaît que les écosytèmes sont des biens pouvant rendre de nombreux services nécessaires au fonctionnement correct de l'économie et de la société, le capital humain, social et financier requis pour les entretenir et qu'ils entretiennent à leur tour doit aussi être attribué. Pour garantir que les écosystèmes restent productifs et utiles, ils doivent comme n'importe quel autre élément de l'infrastructure, être maintenus et améliorés pour répondre aux besions d'aujourd'hui et aux pressions qui ne manqueront pas de s'intensifier demain.

Partager cet article
Repost0
13 septembre 2010 1 13 /09 /septembre /2010 11:55

Monnaies d'OcéanieL’Afrbanque d'images libresique doit développer ses exportations pour stimuler la croissance et faire reculer la pauvreté. D’une manière générale, les pays africains devront opter pour une stratégie de croissance du secteur privé et s’employer à améliorer les politiques publiques, les institutions et les structures matérielles qui font du commerce international une activité relevant du parcours du combattant pour des milliers d’exportateurs africains. Un certain nombre de gouvernements admettent aujourd’hui que les entreprises africaines se heurtent à des obstacles qui tiennent non seulement à la réglementation des échanges mondiaux, mais aussi à des contraintes purement nationales.Le déficit d'infrastructures est énorme alors que certaines économies émergentes ont une stratégie africaine, l'afrique n'a pas de stratégies envers les économies émergentes .Comme l’a déclaré le président de la Banque africaine de développement, Donald Kaberuka, lors d’un récent forum sur les exportations africaines : « Les pays qui s’en sortiront sont ceux qui sauront jouer la carte du commerce. Nous pouvons améliorer les modalités et l’efficacité de l’aide – très bien, mais si nous n’accordons pas aux échanges toute l’attention qu’ils méritent, nous en serons toujours à ressasser les mêmes propos dans 40 ans. » Autrement dit, il faut que les négociations du cycle de Doha aboutissent à une ouverture beaucoup plus large des marchés et que, à l’intérieur du continent, on s’emploie réellement à soutenir la diversité et l’ingéniosité des exportateurs africains.Outre l’érosion des régimes préférentiels, certains pays africains s’inquiètent de ce que la réforme des subventions dans les pays riches renchérisse le coût de leurs importations alimentaires. Même si tout porte à croire que ces pertes ne seront pas aussi importantes qu’ils le craignent, les pays ayant à supporter des coûts d’ajustement transitoires du fait de la libéralisation auront besoin d’un appui de la communauté internationale. La Banque s’attache, en collaboration avec ses partenaires, à formuler des programmes pour aider les pays à faire face aux coûts d’ajustement susceptibles de résulter de nouveaux traités commerciaux et aux contraintes intérieures qui les empêchent de tirer parti des nouvelles possibilités commerciales qui s’offrent à eux. Mais la communauté internationale ne favorise pas toujours la réussite des exportateurs africains. Les subventions accordées aux producteurs de coton, en particulier aux États-Unis, pèsent sur les cours mondiaux et coûteraient aux économies ouest?africaines 250 millions de dollars par an. L’escalade tarifaire pénalise les produits à valeur ajoutée : ainsi, l’Union européenne n’impose quasiment aucun droit sur les fèves de cacao, mais prélève environ 10 % sur le cacao semi-transformé et 30 % sur le chocolat. Les taux spécifiques applicables à la teneur en sucre et en lait du chocolat peuvent, dans certains cas, porter ces droits à 50 %. De gros investissements s’imposent dans les infrastructures routières et portuaires et dans les centrales électriques, et l’octroi d’une aide à la facilitation des échanges pourrait être très utile à cet égard. Mais ce qu’exigent avant tout certaines solutions, c’est la volonté politique de décloisonner les petites économies africaines pour créer un plus vaste espace économique. Certains pays africains craignent que la libéralisation des échanges résultant du cycle de Doha n’érode la valeur de leur accès préférentiel aux marchés des pays développés. La loi Africa Growth and Opportunity des États-Unis a favorisé l’essor des exportations de vêtements, et l’initiative européenne « Tout sauf les armes » a été utile aux PMA. Ces régimes préférentiels devraient être étendus et comporter moins de restrictions. En particulier, les conditions à remplir pour en bénéficier (ce que l’on appelle « les règles d’origine ») devraient être assouplies, de sorte que les possibilités d’accès offertes par ces régimes se matérialisent en débouchés réels pour les exportateurs et que les entreprises africaines puissent s’intégrer aux chaînes d’approvisionnement mondiales. D’après la Commission pour l’Afrique, il faudrait instituer une règle de 10 % sur la valeur ajoutée pour que ces programmes servent véritablement les intérêts des pays africains. Entre temps, les régimes préférentiels devraient être améliorés, mais c’est de la libéralisation des échanges mondiaux que l’Afrique a le plus à gagner sur le long terme. L’aboutissement des négociations de Doha pourrait contribuer à résoudre ces problèmes en abaissant les droits, en atténuant l’escalade tarifaire et en réduisant les subventions, de manière à offrir des débouchés aux produits compétitifs des exploitants africains, comme le coton, les arachides, les fruits et les vêtements. En outre, l’avènement d’un environnement commercial plus ouvert à l’échelle mondiale donnerait aux producteurs africains accès aux marchés en pleine expansion des pays asiatiques, qui continuent d’appliquer des droits de douane plus élevés que les pays d’Amérique du Nord ou d’Europe. Tous les États membres de l’OMC, pays développés aussi bien que pays en développement, doivent ouvrir leurs marchés si l’on veut que l’Afrique bénéficie le plus possible du cycle de Doha.

Partager cet article
Repost0
7 septembre 2010 2 07 /09 /septembre /2010 11:25

Monnaies d'EuropeL'édition 2011 des « Champions de la Terre », la cérémonie de récompense phare du Programme des Nations Unies pour l'environnement, est désormais ouvertes aux candidatures! Ce prix à pour but de reconnaître et de récompenser quelques-uns des individus les plus brillants en matière d'environnement, ceux qui grâce à leur pensée visionnaire agissent et se dévouent sans limites pour construire une croissance verte mondiale. Les lauréats des années précédentes étaient aussi bien des premiers ministres, que des présidents, des scientifiques, des dirigeants d'ONG ou encore des photographes. Le public du monde entier peut prendre l'initiative de nommer la personne de son choix pour le titre de « héro de l'environnement ». Les candidatures seront acceptées jusqu'au 31 octobre 2010. Pour proposer une candidature visitez le site Web de l'événement: www.unep.org/champions Le PNUE sélectionnera un lauréat pour les catégories suivantes: Le leadership politique La science et l'innovation La vision entrepreneuriale L'inspiration et l'action Chaque lauréat recevra un prix de 40.000 dollars et un trophée commémoratif lors de la cérémonie de remise des prix et du dîner de gala qui se tiendra le 28 avril 2011. Les « Champions de la Terre » de l'an dernier constituent un casting aussi diversifié que stimulant. La liste comprend notamment Bharrat Jagdeo, le Président de la Guyane et ardent défenseur des forêts de son pays, ou encore Son Excellence Mohammed Nasheed, Président des Maldives et militant international bien connu en matière de changement climatique. Le Prince Zaher Mostapha, Directeur général l'Agence nationale de la protection de l'environnement afghane, a reçu le prix pour son plaidoyer sur le développement durable. Le scientifique japonais, Taro Takahashi, a été récompensé pour ses recherches sur le cycle du carbone dans les océans, sur terre et dans l'atmosphère. L'une des actrices les plus populaires de Chine, Zhou Xun, a reçu le prix en 2010 pour son implication dans la promotion d'un mode de vie plus écologique. Enfin, Vinod Khosla, l'entrepreneur américain surnommé le Mr. « Vert » de la Silicon Valley », a été reconnu pour ses investissements dans le secteur des énergies renouvelables. Les propositions de candidats pour l'édition 2011 des « Champions de la Terre » seront acceptées jusqu'au 31 octobre 2010. La nécessité d'un leadership engagé et d'une conscience responsable n'a jamais été aussi grande. Des dirigeants issus du secteur privé, de la société civile ou encore des instances gouvernementales, sont indispensables pour construire la véritable révolution verte de demain et entrainer les autres à suivre leurs exemple. Proposez votre Champion de la Terre-vous dès maintenant! Pour plus d'informations, veuillez visiter le site www.unep.org , ou contactez Lucita Jasmin par courriel à l'adresse suivante « Lucita.jasmin @ unep.org ».

Partager cet article
Repost0
18 août 2009 2 18 /08 /août /2009 15:58
Genesis Telecare est y un système de santé unique offrant aux patients un accès rapide et efficace à des médecins grâce à la téléconsultation (consultation à distance). Il associe les technologies de pointe à l'expertise de médecins qualifiés dans une interaction en temps réel et personnalisée à partir d'ordinateurs connectés en réseau.
Genesis Télécare permet de rapprocher le patient du médecin, de réduire les délais d'attente et de maximiser l'efficacité des consultations. C'est une approche innovante et humaine, permettant de compléter ou de transformer positivement l'offre traditionnelle des soins de santé.
M. Jacques BONJAWO est le promoteur de Genesis Telecare, pionnier des services et applications de la Télémédecine au Cameroun. Avant de s'installer dans la Silicon Valley comme PDG de Genesis Futuristic Technologies, il a été de 1997 à 2006 Senior Manager au siège de Microsoft à Redmond aux Etats-Unis. De même il est co-fondateur de l'Université virtuelle africaine dont il a assumé la présidence de 2001 à 2006.
A travers ses voyages dans le monde et particulièrement en Inde et en Afrique où il crée des passerelles et des partenariats afin de permettre aux africains de s'approprier les nouvelles technologies, notamment dans le domain de la télémédecine. C'est ainsi qu'il a recruté le DR. Arun VERMA, pionnier de la Télémédecine en Inde, afin que celui-ci aide à mettre sur pied ce système innovant de santé au Cameroun et dans quelques autres pays africains.
la plateforme technologique utilisée par Genesis Telecare est hautement sécurisée et confidentielle. Elle a été mise en oeuvre en partenariat avec Genesis Net Labs, le centre d'opérations indien spécialisée dans la Télémédecine.
Les pratiques de développement et d'assurance de la qualité de Genesis Telecare sont sans fialles et elles assurent en tout temps la protection des données et des transactions. la tenue de dossiers et la confidentialité de dossier est assurée par le recours à des moyens technologiques de pointe. Toutes les données sont sécurisées selon les protocoles HTTPS et SSL. Les données médicales sont encryptées avec une clé forte et l'accès aux données respecte les exigences règlementaires en vigueur.
Un médecin de renom surveille et assure le contrôle de la qualité de la pratique médicale pour Genesis Telecare. Il est responsable du recrutement des médecins et veille à ce que ces derniers exercent leur proffession selon les bonnes pratiques médicales, conformément aux normes en vigueur, aux exigence du Code de déontologie des médecins, à la confidentialité et tout cela dans le seul intérêt des patients qui les consultent.
Dès qu'une consultation intervient entre un medecin et un patient, un dossier est constitué suivant les règles de l'art sur la tenue des dossiers. le medecin vérifie alors le dossier clinique du patient avant de communiquer avec lui grâce à la téléconsultation par l'entremise d'un ordinateur et du réseau Genesis.etc...
Partager cet article
Repost0
14 août 2009 5 14 /08 /août /2009 21:07
MicrosoftMicrososft ne gouverne toujours pasla planète entière. Contrairement aux prédictions faites par ceux qui jugeaient que l'Administration américaine cédait aux pressions de Microsoft et laissait le géant de l'informatique plus libre que jamains d'étndre sa domination, la firme de Redmlond n'a pas avalé l'industrie de logiciels. mais Microsoft reste uen société dominante à bien des égards. Ses parts de marché dan les logiciels micro-informatique lui permettent de dégager près de 1 milliards de dollards de bénéfices par mois. elle se place ainsi dans la  catégorie de titans comme Exxon Mobil, la banque Citigroup et Géneral Motors.
Microsoft est toujours assise sur des atouts uniques qui la placent au-dessus de ses rivaux : Windows et Office sont des logiciels quasiment incontournables dans le monde des ordinateurs personnels. Apple en dépit de sa renaissance grâce aux baladeurs numériques IPod, reste également loin de menacer Microsoft.
Si les menaces concurrentielles sur Microsoft restent fortes, elles ont cependant changé de nature depuis le lancemnt de la procédure américaine antitrust dans les années 1990. Netcape, même dans le giron du géant Time Warner, nereprésente plusun grand danger pour Microsoft. En revanche, Google, dans ledomainede la recherche sur Internet et d'autres fonctions complémentaires en préparation, pourrait à terme déstabiliser Windows.
la plateforme ouverte Linu employée par de plus en plus de serveurs, et soutenue par des géants comme IBM, est un autre défi sérieux, pour la firme de Bill Gates. l'exple du succès du logiciel gratuit. Firefox, pour naviguer sur internet montre aussi que rien n'est acquis pour Microsoft et que la concurrence reste vivace.Microsoft
les revers de la  firme dans le secteur des jeux vidéo, et son retard sur le créneaux de la vente de s*musique en ligne prouvent aussi que la domination du créneau stratégique dusystème d'exploitation, avec Windows, ne garantit pas le succès dans d'autres secteurs.
Microsoft a également sérieusement adapté sont attitude à l'égard des autres acteurs de l'industrie informatique. Conscient de son impopularité dans la Silicon Valley, le groupe se comporte mainteant davantage en partenaire. Npn seulement  pour des raisons commerciales et technologiques, mais aussi poiur des raisons politiques.
Ainsi, à Palo Alto (Carlifornie), Scott McNealy, patron de Sun microsytems, jadis un des plus farouches pourfendeurs de  l'"empire de Bill Gates", s'est affiché aux côtés de Steve Balimer, le directeur  général de Microsoft. Sun Microsystems a résolu son litige avec Microsoft. le géant du logiciel et a payé quelque 2 milliards de dollars pour utiliser la technologie développée par Sun Microsystems. Il est vrai que la situation de Sun Microsystems est très difficile. Faire la paix était aussi dans l'intérêt économique de la firme de Santa Clara.Microsoft
Au prix de 750 millions de dollars, Microsoft a aussi résolu son différend avec Time Warner, le propriétaire de netscape. Une cour d'appel de Washington Dc, ayant  confirmé les termes de l'accord à l'amiable entre Microsoft et le département de la Justice. Il obligeait  la  firme de Redmond (Etat de Washington) à traiter sur même pied tous les fabricants d 'ordinateurs, à ne plus sanctionner ceux qui installent dans leurs machines des logiciels concurrents de ses applications et à coopérer avec les éditeurs rivaux de logiciels pour que Windows fonctionne bien avec leurs futurs produits.
Dix Etats americains avaient refusé  de signer l'accord conclu en 2001. Ils exigeaient des sanctions plus strictes. Après leur défaite en première instance, seul le Massachusetts avait eu l'énergie de faire appel. la décisonde la cour  de Justice de Washington a scellé la fin de cette démarche.
Microsoft a ainsi signé le paix avec Washington et ses principaux rivaux. En revanche, la question plus fondamentale des son droit à incorporer de nouvelles fonctions à Windows  n'a jamais été féfinitivement tranchée aux Etats-Unis. Or aujourd'hui le litige de Microsoft en Europe porte sur cette question.Microsoft
C'est pourquoi certains redoutent que dans la prochaine génération de Windows, la firme ne profite  nouveau de sa domination pour imposer ses applications sur d'"autres  fonctions. Comme la recherche sur Internet. Ce serait un moyen de contrer le avancées de Google. L'issue de la bataille de Microsoft à Bruxelles sera donc déterminante.
Partager cet article
Repost0
13 août 2009 4 13 /08 /août /2009 13:51
Les principales maladies cardiovasculaires : hypertension artérielle, les insuffisances cardiaques, les AVC ou accidents vasculaires cérébraux, artériosclérose, les angines de poitrine, et les enfarctus du myocarde ou crise cardiaque, claudication intermittente,et occlusion artérielle aigue des membres inférieurs ont des facteurs qui peuvent favoriser leurs survenues ou leurs complications. Ainsi il existe des facteurs modifiables et les facteurs non modifiables. Les facteurs non modifiables sont des facteurs sur lesquels il n'est pas possible d'agir dans le cadre de la prévention pour des raison d'âge parce que plus l'âge est avancé plus 'il augmente le risque et compte tenu du critère sexe, l'homme est souvent plus exposé que la femme avant la ménopause. Compte tenu du critère de l'hérédité, il s'agit des personnes ayant des antécédents familiaux de maladie cardiovasculaire ou de diabète. En ce qui concerne les facteurs non modifiables, il s'agit des facteurs sur lesquels on peut agir efficacement pour éviter les MCV et ses complications.
Chez AES-SONEL, le combat contre les MCV ne date pas d'hier. Depuis trois ans déjà la semaine du Coeur a permit de faire d'importants progrès. Et quelques résultats important des précendentes éditions (2006-2008) en témoignent. En externe environ 500 médecins et 300 infirmiers ont déjç été formés sur la prévention et la prise en charge de MCV/AVC. Plus de 5 millions de camerounais ont été sensibilisés à travers divers moyens médias et hors médias sur les facteurs de risques d'accidents cardiovasculaires, et les modalités de leur prévention
 150 000 personnes ont bénéficiées de dépistages gratuits d'hypertension artérielle, du Diabète et de l'Obésité. les différentes éditions de la "marche du coeur" et du "Marathon du Coeur" ont déjà accueilli plus de 60 000 participants. Don de 1000 tensiomètres, de 500 glucomètes et pèse-personnes, de 100 mètes Ruban à 50 hopitaux de formations sanitaires du Cameroun. En interne sensibilisation d'au moins 3000 salariés à chaue éditioin à travers  les conférences débats organisés sur les sites de l'entreprise (facteurs de risques, méthodes de prévention, etc).
 ; initiation à chaque édition de la 'Marche du Coeur" de plus de 1000 salariés à la pratique du sport comme moyen de prévention contre le MCV/ACV. ; les salariés sont dépistés gratuitement d'HTA, du Diabète et de l'Obésité.Les activités de cette 3e édition qui a démarré le jeudi 6 Août à la salle de Banquet d'AES-SONEL à Koumassi-Douala par un séminaire de sensibilisation des hommes de média à la communication sur les maladies cardiovasculaires, Cet évènement a pour objectifs de sensibiliser les populations sur le facteurs de risque liés aux principales, maladies cardiovasculaires notamment le accidant vasculaires cérébraux, l'hypertension artérielle, l'infarctus du myoacarde ou le diabète. Plusieurs cardiologues nationaux et internationaux notamment l'invité spécial de cette édition, le DR RICH des Etats, Unis vont s'impliquer dans l'opération, à travers des séances gratuites de dépistages, des causeries éducatives, et des enseignements au profit des professionnels de la santé.
Les mesures à observer pour éviter les MCV et leurs complications est d'adopter de bonnes habitudes de vie, suivre un régime alimentaires riche en fibres (légumes), faible en acide gras saturés et pauvres en aliments à index glycémique élevé ; perdre du poids, surtout s'il s'agit d'embonpoint abdominal ; faire les activités physiques au moins 30 mn d 'exercice tous les jours, sinon 05 jours par semaine ; arrêtr de fumer et diminuer ses consommations d'alcool ; se dépister et suivre rigoureusement les traitements prescrits. Pour L'observance rigoureuse des traitements perscits les hypertendus et les diabétiques doivent suivre rigoureusement leurs traitements et régimes pour éviter les complications "Ne jamais arrêter le traitement sans avis de son médecin traitant". Il est recommandél e dépistage et le suivi annuel  par son médecin au moins une fois par an pour le contrôle de la glycémie, de la tension et des test de laboratoire qu'il vous proposera.
Partager cet article
Repost0
13 août 2009 4 13 /08 /août /2009 12:59
AES Corporation (NYSE :AES) se positionnne comme l'une des plus grandes sociétés d'électricit au monde. En 2008 ses revenus s'élevaient à 16 milliards de dollars et actuellement, elle gère des actifs d'une valeur totale de plus 35 milliards de dollars. Présente dans 29 pays sur les cinq continent, AES exploite des installations de production et de distribution d'électricité capables de fournir de l'énergie durable et bon marché à 100 millions de personnes à travers le monde. Ses 15 filiales réglementées et spécialisés dans le service public ont enregistré au total, en 2007 des ventes de plus de 73.000 GWh et ses 123 usines de production disposent d'une capacité de plus de 43.000 magawatts.Sa main d'oeuvre dans le monde, estimée à 25 000 personnes, est engagée dans la voie de l'excellence et s'attelle à satisfaire la demande mondiale sans cesse croissante en matière d'énergie.
La Société AES-SONEL dispose d'une capacité de productiion installée de 947 MW, soit 721 MW de capacité hydroélectrique de 225 MW de capacité thermique (y compris 24 MW de capacité isolée. Le réseau de transport comprend 480 km de lignes à 225 Kv, 337 Km de lignes à 110kV et 1 064 Km de lignes à 90 kV et possède 24 postes. AES-SONEL, compte environ 620 000 clients dont environ 79 % habitent les villes de Douala et de Yaoundé.
Depuis sa reprise en 2001 par le grous AES, concessionnaires du service public de l'électricité, AES-SONEL a augmenté la capacité de production du pays de près de 20 % réduisant du même coup la dépendance du pays à l'hydroélectricité, notamment pendant les saisons sèches. la centrale thermisque à fuel lourd de limbé d'une capacité de 85 MW, première réponse d'urgence au déficit de production du pays, a été mise en service en 2004 grâce à un financement de près de 35 Milliards de FCFA.
C'est dévenu une tradition, AES-SONEL, est partenaire de la quatrième édition de la Semaine Camerounaise du Coeur prévue cette année du Lundi 10 au Dimance 16 Aoît 2009, en prélude à la journée mondiale du Coeur qui sera observée le mois prochain.
Organisée par la Fondation Camerounaise du Coeur (CAMHEF, avec le  soutien du Ministère de la Santé publique en partenariat avec la Société Camerounaise de Cardiologie, l'édition 2009 de la Semaine du Coeur accueille également la Société Camerounaise de Santé et Sécurité au Travail et la Faculté des Sciences de la Santé de l'Université de Buéa.
Sur le modèle américain de l'entreprise citoyenne, celui qui gane doit savaoir donner. Cette devise qui s'applique à tous aux Etats-Unis pour les entreprises , tout comme les personnes privées ,  qui sont donc incitées à donner une fracton de leurs richesses à des causes d'intérêts publics, AES-SONEL renforce cette année son soutien à la Fondation Camerounaise du Coeur, en mobilisant sont personnel et ses ressources pour dépister près de 10 000 personnes et sensibiliser à travers les médias et les animations 5 000 000 de personnes au total.
Public est invité à participer massivement à cette campagne de sensibilisation placée sous le haut patronnage du Ministre de la Santé publique.
Partager cet article
Repost0
10 août 2009 1 10 /08 /août /2009 14:44

HomepageIl y a une dizaine d'années, Ericsson et Nokia étaient les plus farouches opposants à la norme téléphonie mobile CDMA, un système de codage des transmissions utilisé principalement en Amérique du Nord. il faut dire qu'ils essayaient à l'époque de fidéliser les opérateurs à leurs propres équipements, conçus autour de la norme européenne GSM. Alors pourquoi le suédois Ericsson a-t-il mis 1,13 milliard de dollars (840 millions d'euros) sur la table pour racheter à Nortel des licences CDMA vieillissantes, au nez et à la barbe du finlandais Nokia ? Tout simplement parce que prendre le contrôle de la technologie d'hier peut être un  bon moyen d'être maître de la technologie de demain.
Les entreprises spécialisées dans les infrastructures de transmission sans fil sont toujours préoccupées de ce que sera la prochaine génération d'équipement. Dans ce secteur, parier sur un mauvais cheval condamne vos ventes à baisser inexorablement lorsque les opérateurs renouvellent leur matériel. C'est ce qui s'est passé pour Nortel. En 2008, ses activit dans les technologies de transmission mobile lui ont rapporté un chiffre d'affaires de 2 milliards de dollars, mais il décline rapidement.

Une entreprise en perte de vitesse peut quand même se révéler une bonne affaire, si elle est capable de cracher du résultat, comme Nortel. Ericsson n'aura pas besion d'investir énormément en reprenant les rênes. Le temps ne presse pas : les clients de Nortel ne renouvelleront pas tous ensemble l'intégralité de leurs équipements, et avant cela, ils auront besion de maintenance.

On ne décide pas de se lancer dans une fusion juste pour récupérer sa mise. En revance, si elle est synoyme d'avantage concurrentiel, alors, là cela devient plus intéressant. Les opérateurs de téléphonie mobile finiront par adopter la LTE, une nouvelle norme qu'Ericsson a largement contribué à développer. Fort heureusement, Nortel y travaillait aussi. Ericsson prendra ainsi possession d'un certain nombre de brevets, tout en récupérant 400 ingénieurs déjà mobilisés sur la nouvelle norme.
En outre, les opérateurs aujourd'hui équipés en CDMA seront parmi les premiers à vouloir passer à la LTE, sous la pression de clients pressés de profiter de la vitesse de transmission de données de la nouvelle technologie.
Ce n'est pas parce qu'ils sont clients de Nortel que les gros opérateurs américains, comme Verizon Wireless ou Sprint, choisiront nécessairement Ericsson comme prochain fournisseur. Cela étént, avoir mis un pied dans la place ne peut pas nuire. De plus, ce n'est pas rien que d'empêcher ses concurrents Nokia et Huawei, le nouveau venu chinois, d'avoir cet accès priviligié aux opérateurs. Ericsson vient donc de reussir un coup magistral en faisant main base sur les activités de transmission mobile de Nortel.

Partager cet article
Repost0